Le Brésil peut-il organiser la prochaine Coupe du monde?
Le Brésil est comme la petite robe noire: toujours à la mode. Tout le monde en parle, tout le monde en garde sa propre opinion, tout le monde l’a visité ou veut y aller. La Bossa Nova, la samba, le carnaval, la plage, les petits bikinis, le métissage, la récente puissance économique, Lula da Silva, les favelas, l’Amazonie, le contraste entre les riches et les pauvres, la capoeira, le foot… Les options sont nombreuses; c’est à vous de choisir votre fétiche brésilien.
Cette semaine, les médias nord-américains ont choisi le leur: la criminalité. Un article de New York Times trace un parallèle entre la croissance économique et celle du trafic de drogue dans la région la plus pauvre du Brésil, le nord-est (d’où je viens, soit dit en passant). Ils parlent spécifiquement de ma ville – la plus grande de la région – où le nombre d’homicides a énormément augmenté ces dernières années.
Mais pourquoi en parler? Pourquoi la violence dans ce pays «presque riche», mais qui maintient un certain «exotisme», est-elle intéressante? Parce que, en 2014, ce sera là-bas, dans cette «puissance débutante», que se déroulera la Coupe du monde de football [soccer]. En plus, deux ans plus tard, la ville de Rio de Janeiro sera l’hôte des Jeux olympiques.
Ces derniers jours, une émission de Radio-Canada parlait du même sujet. Leur point de vue était plus ou moins le même: on expose les problèmes de cette nation tropicale et on se demande, en doutant «Sont-ils capables de régler leurs problèmes pour bien organiser les plus grands événements sportifs au monde?»
Je ne sais pas si j’étais de mauvaise humeur (ça arrive, demandez à mon conjoint!), mais j’ai eu l’impression que ces deux reportages – basés sur des faits, il faut le dire – avaient l’air un peu bizarres. C’est comme si on disait: «On s’intéresse à vos problèmes seulement lorsqu’ils nous touchent. Réglez-les pour qu’on puisse y aller. On ne veut pas rater ces deux grandes fêtes parce que vous n’êtes pas suffisamment civilisés.» Dur, hein?
Vous pouvez me demander si moi, je crois qu’on sera capable de bien organiser la Coupe du monde et les Jeux olympiques… Honnêtement? Quelle question difficile!
Je vous répondrai en empruntant une partie de la parole d’une chanson bossa nova aléatoire – version remix! – que je viens d’entendre dans le café d’où j’écris ce billet: tout ce que je peux vous dire c’est que j’ai «a esperança de um mundo melhor» (traduction: «l’espoir d’un monde meilleur»).
Cette semaine, les médias nord-américains ont choisi le leur: la criminalité. Un article de New York Times trace un parallèle entre la croissance économique et celle du trafic de drogue dans la région la plus pauvre du Brésil, le nord-est (d’où je viens, soit dit en passant). Ils parlent spécifiquement de ma ville – la plus grande de la région – où le nombre d’homicides a énormément augmenté ces dernières années.
Mais pourquoi en parler? Pourquoi la violence dans ce pays «presque riche», mais qui maintient un certain «exotisme», est-elle intéressante? Parce que, en 2014, ce sera là-bas, dans cette «puissance débutante», que se déroulera la Coupe du monde de football [soccer]. En plus, deux ans plus tard, la ville de Rio de Janeiro sera l’hôte des Jeux olympiques.
Ces derniers jours, une émission de Radio-Canada parlait du même sujet. Leur point de vue était plus ou moins le même: on expose les problèmes de cette nation tropicale et on se demande, en doutant «Sont-ils capables de régler leurs problèmes pour bien organiser les plus grands événements sportifs au monde?»
Je ne sais pas si j’étais de mauvaise humeur (ça arrive, demandez à mon conjoint!), mais j’ai eu l’impression que ces deux reportages – basés sur des faits, il faut le dire – avaient l’air un peu bizarres. C’est comme si on disait: «On s’intéresse à vos problèmes seulement lorsqu’ils nous touchent. Réglez-les pour qu’on puisse y aller. On ne veut pas rater ces deux grandes fêtes parce que vous n’êtes pas suffisamment civilisés.» Dur, hein?
Vous pouvez me demander si moi, je crois qu’on sera capable de bien organiser la Coupe du monde et les Jeux olympiques… Honnêtement? Quelle question difficile!
Je vous répondrai en empruntant une partie de la parole d’une chanson bossa nova aléatoire – version remix! – que je viens d’entendre dans le café d’où j’écris ce billet: tout ce que je peux vous dire c’est que j’ai «a esperança de um mundo melhor» (traduction: «l’espoir d’un monde meilleur»).
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