Emploi selon les secteurs d'activité
Les données par secteurs d’activité montrent que
des gains d’emplois notables ont été enregistrés
entre janvier 2008 et janvier 2009 dans les
secteurs de soins de santé et assistance sociale
(+60 700), de l’hébergement et des services de
restauration (+6 300) et des services
professionnels, scientifiques et techniques
(+6 000).
En revanche, les baisses les plus considérables
ont été observées dans les secteurs de la finance,
des assurances, de l’immobilier et de la location
(-23 900), du commerce (-18 400), du transport
et de l’entreposage (-17 300), et de la fabrication
(-16 900).
Le marché du travail dans les
régions4,5
Sur une base non désaisonnalisée, le nombre
d’emplois a baissé de 11 300, ou -0,3 %, au
Québec pour la période de novembre à janvier
2009 par rapport à la même période de 2008.
Les régions économiques ayant connu les gains
d’emplois les plus importants sont la Montérégie
(+30 000) et le Bas-Saint-Laurent (+7 400). À
l’opposé, les régions suivantes ont enregistré des
pertes d’emplois notables : les Laurentides (-
22 600), le Saguenay-Lac-Saint-Jean (-5 900), la
Mauricie (-4 300) ainsi que la Côte-Nord et le
Nord-du-Québec (-4 200).
Dans l’ensemble du Québec, le taux de chômage
était en hausse de 0,5 point, à 7,8 %, pendant
cette période.
4 Puisqu'elles sont sujettes à de plus grandes marges
d'erreur, les estimations infraprovinciales sont présentées
sous forme de moyennes trimestrielles. La série obtenue
contient moins d'observations irrégulières, tout en
préservant la tendance sous-jacente de la série mensuelle.
Un article sur les moyennes mobiles est paru dans le
numéro de janvier 1991 de La population active
(catalogue 71-001).
5 L'Enquête sur la population active étant une enquête
auprès des individus, les données régionales portent sur la
région de résidence des personnes et non sur celle de leur
lieu de travail.
C’est dans les régions suivantes que le taux de
chômage a inscrit les plus fortes baisses : la
Capitale-Nationale (-0,7 point à 4,4 %), la
Chaudière-Appalaches (-0,6 point à 5,9 %) et
Lanaudière (-0,5 point à 7,5 %). C’est aussi la
région de la Capitale-Nationale qui a connu le
plus bas taux de chômage.
À l’opposé, les plus fortes hausses du taux de
chômage ont été observées dans les Laurentides
(+2,4 points à 7,9 %), l’Estrie (+2,1 points à
8,5 %) et la Côte-Nord et le Nord-du-Québec
(+2 points à 13,3 %). Avec une hausse de
1,8 point, la région de la Gaspésie-Îles-de-la-
Madeleine affichait le taux de chômage le plus
élevé (20,6 %).
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