quinta-feira, maio 26, 2011


Félicitation à notre ex-étudiante Camila Novais qui fait succès comme journaliste au Journal Métro.

Camila Novais est une journaliste d’origine brésilienne habitant à Montréal depuis 2009. Elle est actuellement étudiante de deuxième cycle en communication à l’UQAM. Elle s’intéresse à la communication interculturelle, et notamment au rôle des blogues dans l’intégration des immigrants au Canada.


Lisez l'article qu'elle a écrit, c'est très intéressant et nous sommes très fiers de voir que tout est possible et le succès dépend de chacun. Elle démontre sa persévérance et son courrage dans son cheminement. Bravo!

Quelques réflexions sur mes 2 ans à Montréal

par: Camila Novais 17 mai 2011, 15:29
Camila Novais/Métro
L’hôtesse fleurie. Le Centre-ville de Montréal, en mai 2009.





La semaine dernière j’ai célébré deux ans d’immigration: 730 jours d’une vie que j’avais planifiée un an et demi avant d’amorcer, mais dont je ne pouvais jamais prévoir les répercussions.

Ce qui est intéressant de remarquer c’est que ma famille et amis dans mon pays d’origine se souviennent de la date de mon départ. Moi, au contraire, je ne pense qu’au lendemain, le jour de mon arrivée. Ils se concentrent davantage à la perte, à une espèce de deuil, tandis que pour moi, c’est plutôt un nouveau début qui compte.

Et comment ma vie a-t-elle changée ces deux derniers années? C’est difficile à mesurer, mais je vais quand même essayer de vous dire quelques impressions/réflexions faites pendant cette période:

  • Je n’ai pas immigré au Canada, comme pense ma famille. Je ne suis même pas sûre d’avoir immigré au Québec. J’ai immigré à Montréal, une ville qui se distingue du reste du Québec et qui, de son côté, est très différente des autres provinces canadiennes.
  • Je trouve parfaitement normal aujourd’hui ce que je pensais incroyable auparavant: participer à un dialogue qui commence en français et se termine en anglais, ou vice-versa.
  • Je ne me sens pas étrangère, surtout grâce au caractère multiculturel de la ville. Il y en a d’autres comme moi, et ça c’est très réconfortant. Parallèlement, je ne me sens pas montréalaise, car j’agis plutôt comme une observatrice, pas nécessairement comme une participante active. Comprenez-vous le caractère circulaire de mes sentiments?
  • Le fait d’habiter dans un pays riche ne te transforme pas dans une personne riche. Ce n’est pas l’American Dream, comme quelques candidats à l’immigration peuvent penser! Heureusement, ce n’est pas cela que je cherchais.
  • Habiter dans une ville, dans un pays de «premier monde» ne veut pas dire que les gens respectent minutieusement toutes les «lois» de la vie en communauté. À Montréal, par exemple, je suis toujours étonnée de voir comment les piétons ne respectent pas le feu rouge, surtout au centre-ville. Ils se jettent devant les voitures et marchent lentement, comme si c’était leur tour.
  • La qualité de vie que j’ai ici, y compris la sensation de sécurité, est plus importante pour moi que le job bien rémunéré que j’avais au Brésil.
  • Les premiers vers de la chanson «Mon pays»,de Gilles Vigneault ne sont plus une poésie sur un endroit lointain, mais la description la plus précise de ma réalité ces deux dernières années.
Deux ans passent vite.

Voici le site: http://www.journalmetro.com/blogue/post/863185--quelques-reflexions-sur-mes-2-ans-a-montreal




Um comentário:

Camila disse...

Lise, obrigadíssima pelo apoio!!!!

Beijos.